Quand tu seras marrie en pleine solitude
Tu reviendras, peut-être, au perron de mon huis.
Plus sous le paillasson, mais en haut du pertuis,
Tu trouveras la clef (changement d’habitude).

Nous nous sommes aimés tant de torrides nuits
Devisant sur le sort, en paisible attitude,
Laissant nos deux esprits pétris de certitude
Visiter l’avenir en projets bien construits.

Et pourtant, depuis peu, le grand nœud s’est défait
Alors que je pensais notre couple parfait.
Ainsi s’en va l’entrain qui perd de la vitesse.

Mais une frêle voix me souffle au pavillon
Qu’il ne me faut rester miné par la tristesse,
Car se retrouve en fin la belle Cendrillon.

Elle est ici, Cendrillon
Lien internet
Elle attend que quelqu'un lui rapporte son soulier

J'ai rencontré une autre belle -au bois dormant-. Elle attend que quelqu'un vienne la réveiller.
Je raconterai ce qu'elle m'a soufflé en rêve dans quelques jours. Promis

Ma mère l’Oye n’a plus la cote
aux rayons du super marché
Poucet sur son iphone pianote
des miettes de mots ébréchés

Cendrillon est chaussée de bottes
Peau d’âne ne m’est plus contée
Chaperon, tête de linotte,
ton mot de passe* est dépassé

Le Prince enfile une capote
au Bois Dormant pour déniaiser
la Belle envoutée qui ronflote
indifférente à son baiser

Ma mère l’Oye n’a plus la cote
aux rayons du super marché
les gamins d’aujourd’hui se frottent
au porno sans s’effaroucher

Mais vive le conte défait
où l’agneau plante ses quenottes
au cul d’un vieux loup stupéfait
qui se sauve sans sa culotte

Si Peau d’Âne m’était conté,
J’y prendrais un plaisir extrême.
Le monde est vieux, dit-on, je le crois ; cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant. [1]
La Fontaine

*« Tire la chevillette et la bobinette cherra »

Oxalys
Je suis retourné voir et relire la villanelle...

Arielle
Merci de poser cet envoi de charme...
Le partage est un bienfait des bons esprits...

Au prince à venir

Je voudrais dormir longtemps
Et me réveiller sous tes baisers
Comme dans les contes d’enfant
Qu’on lisait jadis le soir en veillée
Je voudrais que verdoie tout autour
Une haie touffue pour nous protéger
Que brille dans le ciel de bleu velours
Un soleil avenant pour nous réchauffer
Je voudrais que l’on raconte notre histoire
Bien longtemps après que nous serons partis
Afin que tous les enfants du futur puissent croire
Que le bonheur existe, ensemble nous l’avons bâti


Amarante
30.08.2012

C'est ce qu'on appelle un Prince sans rire...

C'est un prince consort qu'on sort sans craindre de le voir se rouler par terre de rire !

ASRPT